
Frontex ? A quoi ça sert ?
Frontex, à quoi ça sert ?
La Suisse est membre de l'espace Schengen crée le 26 mars 1995 et ratifié par la Suisse le 26 octobre 2004. Ce territoire concerne 26 États au sein duquel les personnes ont le droit de circuler librement.
Nous participons donc au financement de l'agence Frontex, qui a pour mission de contrôler les frontières extérieures de l'Europe. Le budget global de l’institution de surveillance ayant augmenté, évidemment cela implique une hausse de la contribution de la Suisse.
C’est pourquoi, nous voterons le 15 mai sur ce nouveau crédit !
Donc, le budget 2022 de Frontex dépasse les 750 millions de francs et va encore augmenter ces cinq prochaines années. La Suisse participe au financement proportionnellement à son produit intérieur brut (PIB). En 2021, sa contribution était de 24 millions et devrait passer à 61 millions en 2027 en cas d’acceptation par le peuple.
A quoi sert Frontex ?
En termes sécuritaires, les opérations de l’Agence ciblent pour l’essentiel la criminalité transfrontalière (trafic de drogue ou d'armes, traite d'êtres humains) et la gestion des personnes souhaitant déposer une demande d'asile en Europe.
Les soutiens !
Afin de pouvoir maîtriser notamment les mouvements migratoires et pouvoir rester dans l’Espace Schengen, le gouvernement et la majorité du Parlement soutiennent l’augmentation de la participation à l’agence européenne. Le refus, selon eux, risquerait également de restreindre davantage la liberté de se mouvoir des Suisses en Europe.
Le référendum !
L’opposition, via un référendum, a été lancé par l'association Migrant Solidarity Network et des organisations de soutien aux migrants, avec l'appui du Parti socialiste (PS, gauche), du Parti écologiste (Verts, gauche) et des autres partis de gauche. Le comité estime que l'agence symbolise une politique migratoire fondée sur l'isolement et la violence. Il critique une « militarisation des frontières » et une « criminalisation de la migration ».
Au cœur d’une période durant laquelle les frontières semblent s’effacer à cause de la guerre en Ukraine, ce qui ne fut pas le cas, en 2014-2015, lorsque l’effectif des requérants d’asile tripla car beaucoup fuyaient les guerres en Syrie et en Afghanistan, on peut se demander si les Suisses suivront le cœur de l’ouverture pour tous ou la raison sécuritaire. Il faudrait peut-être aussi calculer combien nous coûterait, en termes de logistique et d’Humains si la Suisse se trouvait à devoir renforcer seule ses propres frontières.
Enza Testa Haegi
Pour permettre aux membres du CDE de se forger une idée sur les enjeux sécuritaires et économiques, nous recevrons Blaise Matthey, le jeudi 21 avril prochain dans le cadre de nos rendez-vous du jeudi au Président-Wilson.
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